Ligue 1 Foot : Comment prendre un Rendez-vous par mail ?
Lors de la saison 1974-1975, le club ne joue que les trois premières journées du championnat de deuxième division, avant de déposer le bilan. En deux saisons (1997-1999), il inscrit pas moins de 21 buts en 53 matches permettant ainsi à son club de monter en deuxième division en 1999. Ajaccio fait débuter le défenseur international français Sébastien Squillaci qui est prêté durant deux saisons par l’AS Monaco. Le club est invité à prendre part au championnat professionnel de deuxième division, à la suite de dépôts de bilan de plusieurs équipes. Pour David Adjaye, cette idée est directement liée au concept de démocratie et de société civile « où le succès d’un bâtiment est déterminé non pas par sa fonction programmée mais par l’usage qu’en fait le public ». Le public déserte les stades. Les stades sont de moins en moins garnis, les derbys se terminent la plupart du temps en bagarre et les arbitres sont de plus en plus contestés. Au terme de cette saison 2008-2009, le club termine à la 13e place en se maintenant tout au long de la saison à plus de dix points de la zone de relégation. Mais les arguments des dirigeants acéistes seront rejetés par ceux du GFCA, et plus particulièrement d’Ange Casanova, qui refuse le professionnalisme.
Puis, en 1965, les dirigeants décident de saisir l’opportunité de faire basculer le club dans le professionnalisme. Cette année 2019 est marquée par la victoire de Liverpool en Ligue des Champions ce qui leur permet de placer quatre joueurs dans le top 10 (Mohamed Salah, Sadio Mané, Virgil van Dijk et Alisson). Cette saison-là, l’ACA s’est particulièrement illustré contre son rival, le SC Bastia, s’imposant 6 à 1 au match aller (avec un quadruplé de Régis Dortomb) et 4 à 1 au match retour (avec un quadruplé de François M’Pelé). L’ACA passe ensuite six années en première division, et accueille en son sein de grands joueurs, comme Dominique Baratelli, Marius Trésor, François M’Pelé, Claude Le Roy, Régis Dortomb, René Le Lamer, Rolland Courbis, Albert Vannucci, Étienne Sansonetti, etc. L’ACA vient au professionnalisme en 1965 grâce à une équipe de dirigeants ambitieux. Alors, les dirigeants de l’ACA pensent à leurs rivaux du Gazélec Ajaccio afin de conserver le club parmi l’élite.
Au début des années 1960, alors que le GFCA brille dans le championnat CFA, les dirigeants ajacciens tentent à leur tour de faire franchir un palier au club acéiste en recrutant une star international au poste d’entraîneur-joueur : Ernst Stojaspal. Lors de la dernière journée de ce championnat, Grenoble pouvait encore croire à un maintien, mais leur déplacement à l’US Valenciennes-Anzin est ponctué par une défaite litigieuse 1-0, le but valenciennois accordé à Lubiato étant invalide, le ballon étant passé par le petit filet extérieur avant de rentrer dans la cage, ce qu’ont confirmé les joueurs valenciennois. Le club symbolisé par un ours blanc prend alors un ascendant important sur son rival du Gazélec qui végète chez les amateurs. Avec désormais des moyens bien supérieurs, le GFCA accède en CFA et plonge dans l’ombre son rival acéiste pour quelques années. Juste avant la mi-temps, Pierre Boya parvient à se retourner dans la surface de Nicolas Douchez mais touche la barre transversale, le gardien breton était battu. Le jeune Jonathan Tinhan qui a signé son premier contrat pro il y a quelques semaines double la mise à la 74e sur une passe du gardien Jody Viviani.
Ce dernier constitue, sur le tard, une équipe particulièrement jeune et solide. L’entraîneur argentin Alberto Muro permet à son équipe de réaliser de remarquables performances avec de petits moyens. La table, nommée elle aussi baby-foot, est constituée d’un plateau représentant le terrain, au-dessus et en travers duquel se déplacent huit barres qui supportent les onze figurines de chaque équipe appelées joueurs. Les deux premières saisons dans le monde professionnel sont tout à fait remarquables, avec des joueurs comme Touré, Sansonetti, Marcialis, Vannucci. C’est l’âge d’or du club ajaccien à l’échelon amateur, avec des joueurs tels de Gentili, Borodine, Federicci, Marcaggi, Pieri, Cristofari ou Piras. L’ACA, et même sans doute au-delà, la ville d’Ajaccio, vient encore une fois de laisser passer sa chance pour la création d’un grand club. Cela aboutit à la création du Centre Amara Touré qui est basé à Déni Birame Ndao, à quelques kilomètres de Dakar. Le bilan de l’AC Ajaccio est à leur désavantage avec cinq victoires, deux nuls et six défaites face aux gaziers. Les années passent et on assiste à l’arrivée du BM Ciudad Real sur la scène européenne en 2005. S’inclinant d’un tout petit but sur l’ensemble des deux matchs face au FC Barcelone, septième couronne au passage, le club remporte le trophée l’année suivante haut la main, écrasant le PSA Pampelune de 15 buts.